Début juin, YAHYA-AL-LIBI, considéré comme étant le n° 2 de la mouvance d’AL-QUAIDA, après avoir été un des hommes de confiance d’OUSSAMA BEN LADEN, a échappé à deux attaques successives de drones américains dans la zone tribale du nord WAZIRISTAN ; le 4 juin 2012, lors de la troisième attaque de drone il a été grièvement blessé. Il devait décéder le lendemain des suites de ses blessures.
La Maison Blanche a tout de suite proclamé qu’un coup très dur venait d’être porté à AL-QUAIDA, alors que les Talibans déploraient la mort d’un grand chef et une perte dramatique pour les combattants de l’Islam.
Quant à l’armée pakistanaise, elle déplorait, une fois de plus, les attaques américaines sur le sol pakistanais au mépris des droits souverains du Pakistan et annonçait que ces attaques avaient fait 13 morts civils innocents.
Quant à l’ISAF (force armée de l’OTAN) elle confirmait la mort de YAHYA-AL-LIBI et prétendait « s’être assuré qu’aucun civil n’était à proximité » du lieu des frappes. Naturellement l’ISAF ne précisait pas comment elle pouvait être certaine, alors que les populations civiles, se trouvant dans la zone attaquée, sont extrêmement mouvantes.