Au cours des deux dernières décennies, la CHINE POPULAIRE a conçu et réalisé un plan d’implantation de lignes de trains à grande vitesse sur l’ensemble de son territoire. Le fleuron de ce plan est la ligne de 2 300 kms reliant PEKIN à SHANGHAI à une vitesse moyenne de 300 km/heure. La conception et la réalisation des infrastructures sont chinoises et les matériels ferroviaires ont été conçus avec la collaboration de SIGMENS (Allemagne). Ils ont été fabriqués en Chine. La réalisation de ce plan en un laps de temps court est unique au monde.

Sur la « colline rouge », située au milieu de la plaine de LHASSA, le 33e Roi du Tibet fit bâtir au VIIe siècle une forteresse, qui fut occupée pendant des siècles par différents services du gouvernement tibétain jusqu’à ce que le cinquième Dalai Lama, en 1645, décide de la détruire et construire un grand ensemble religieux et temporel : le Potala, qui se divise en deux parties, la Partie Blanche et la Partie Rouge. Dans la Partie Blanche sont concentrés les services religieux et culturels du Bouddhisme tibétain, alors que la Partie Rouge regroupe les services administratifs et gouvernementaux du Pays. Le Potala fut transformé en musée par les Autorités chinoises en 1959, lors du départ du DALAI-LAMA pour l’exil en Inde. Patrimoine national de Chine et « Patrimoine mondial de l’UNESCO », le Potala est un des plus vastes et des plus beaux ensemble architectural du monde.

Village situé sur la côte Est de la Chine, HUA TIANG devient au cours des siècles une ville importante du Delta de YAN TSE KIANG, le grand fleuve de la Chine. Au Xe siècle, HUA prit le nom de SHANGHAI et connut depuis un développement continu, devenant, après 1850, le centre financier et économique de la Chine puis, après la Première Guerre mondiale, de l’Extrême Orient. Après la Seconde Guerre mondiale et la prise du pouvoir par le Parti communiste, les leaders chinois ignoraient Shanghai, accusée d’être la représentation du monde bourgeois capitaliste. Il fallut attendre l’arrivée au pouvoir de DENG pour que Shanghai retrouve une position prépondérante. Shanghai recouvre son dynamisme ancestral et devient le centre financier et économique non seulement de la Chine mais de toute l’Extrême Asie, en attendant de devenir le centre du monde.

SHAH-JAHAN (1628-1666) est le cinquième Empereur de la Dynastie indienne des GRANDS-MOGHOLS. Il fut un grand souverain – homme de guerre remarquable, administrateur exceptionnel et bâtisseur infatigable (palais, mosquées, monuments, etc). Dans toutes ses activités, il fut assisté par son épouse, qu’il avait nommée MUMTAZ MAHAL, la « Perle du Monde ». Il lui fut fidèle toute sa vie et elle fut pour lui une amante passionnée et la plus précieuse des conseillères. Elle meurt en 1632 en donnant naissance à son quatorzième enfant. Anéanti, l’Empereur décide alors de lui construire un magnifique mausolée, connu aujourd’hui sous le nom de TAJ-MAHAL. Durant la fin de sa vie, l’Empereur entra en conflit avec ses quatre fils et l’un d’eux, AURANGZEB, l’emprisonna dans le FORT ROUGE d’où il pouvait apercevoir la tombe de sa bien-aimée, le TAJ-MAHAL

Au Nord-Est de la BIRMANIE (dans l’Etat MON), à une altitude de 1 000 mètres, se trouve un énorme bloc de granite en équilibre précaire sur le bord d’une falaise, surplombant la vallée de PEGU. Sur ce bloc s’est « posé » un roc lui aussi en équilibre précaire. Et enfin, sur une petite plateforme, au haut de ce roc, a été bâtie une pagode bouddhiste KYAIKTIYO (7 mètres de haut et 15 mètres de circonférence : KYAIKTIYO). Le roc et la Pagode sont recouverts de centaines de milliers de feuilles d’or apportées et déposées par les pèlerins. Ce bloc de granite et ce roc, ainsi que la Pagode, ont, depuis des siècles, résisté aux tornades tropicales, aux tempêtes, aux pluies torrentielles des moussons et aux tremblements de terre, alors que des millions de fidèles sont venus prier et se prosterner en ce lieu fantasmagorique.